| Le gouvernement de la province de Québec a approuvé l’exploration des activités d’exploration de gaz et de pétrole de schiste sur la plus grande île de la province, l’île anticosti. L'île est un refuge pour une diversité de la vie aquatique offshore ainsi que de la flore terrestre endémique et en voie de disparition (par exemple le saumon atlantique). Bison, caribou, renard roux, loutre de rivière, wapiti, vison, orignal et autres mammifères terrestres ainsi que des phoques gris et diverses espèces de baleine vivent sur ou autour de l'anticosti. Les récifs au large de l'île sont parmi les plus sensibles écologiquement sensibles à la voie maritime de Saint-Laurent.
Actuellement, le projet est en phase exploratoire. Le gouvernement du Québec, la société Petrolia et leurs partenaires ont ensemble investi plus de 115 millions de dollars pour explorer le potentiel d'extraction pétrolière sous les sols de l'île. Pendant ce temps, les divers partis politiques de la province se sont engagés pour déterminer le total des revenus pétroliers attendus et le nombre de nouveaux emplois que l'exploration ajoutera à l'économie du québec. Cette spéculation se déroule malgré le fait qu'aucune étude exacte n'a indiqué un emplacement précis pour les réserves de pétrole supposées, avec seulement des études préliminaires indiquant la présence d'essence sur l'île. Beaucoup moins d'attention a été consacrée à la détermination des conséquences de la fracturation hydraulique et de la contamination des eaux souterraines. De plus, une coupe claire de 150 km de forêt ouverte à la frontière de la réserve écologique du Grand-Lac-SALÉ sera effectuée dans l'exploration des réserves de pétrole; Le gouvernement déclarera d'ici le printemps 2015 s'ils autoriseront pleinement l'exploration du pétrole sur l'île. L'île abrite environ 250 personnes, principalement concentrées dans le village côtier de Port-Menier.
En 2007, l'entreprise d'exploration pétrolière Junex Inc. a acquis des droits d'exploration à Environ 100 000 ha sur Anticosti, qui est lui-même environ 8 000 km2. Autant que 12 000 arbres de forage sont nécessaires sur l'île, ainsi que des infrastructures pour l'élimination des déchets, le transport de camions, la construction de pipelines et un nouveau port pour exporter la ressource.
Les habitants du Québec ont appelé les explorations pétrolières sur l'île comme le «Le Vol du Siècle» ou «le vol du siècle». Les résidents de l'île sont particulièrement préoccupés par l'absence d'une évaluation environnementale indépendante avant le début des activités d'exploration du pétrole. En plus d'affecter les systèmes écologiques sensibles, les résidents sont préoccupés par les impacts des opérations pétrolières sur la contamination des eaux souterraines, comment cela peut affecter la santé humaine et le mode de vie. Il est également à craindre que les déversements de pétrole autour de l'île soient désastreux à la fois pour l'écosystème de Saint Lawrence, mais aussi pour une grande partie des provinces de l'Atlantique. Ils estiment que leurs voix ne sont pas entendues et spécifiquement qu'ils estiment qu'ils ne sont pas consultés par les intentions du gouvernement concernant les activités extractives.
En ce qui concerne les mesures juridiques, facturent 37 a été proposé à l'Assemblée nationale du Québec le 15 mai 2013 pour imposer un moratoire de 5 ans aux projets d'exploration et de développement de gaz de schiste à travers le territoire de 52 municipalités dans les basses terres de Saint-Laurent (y compris Anticosti) afin de protéger la santé et la sécurité de tous les résidents de la province et préserver la qualité de l'environnement. Le projet de loi a suivi un moratoire précédent établi par le Parti libéral du Québec le 16 mars 2011 qui a interdit les activités de fracturation hydraulique autres que à des fins de recherche scientifique.
Cependant, la facture de la facture. 37 a été déposé et les activités d'exploration ont été annoncées par le gouvernement PQ à la mi-février 2014. Le PQ a promis 115 millions de dollars pour financer l'exploration de forage dans deux coentreprises distinctes pour les droits à 50% des licences et 60% du profit commercial. |